Auteur | Maître du livre du sacre de Charles V, Vincent de Beauvais |
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Pays de création | France |
Pays d'Exhibition | France |
propriété intellectuelle | https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84496928/f142 |
Siècle | XIV |
type de discrimination | Antisémitisme-Autres |
L’oiseleur et le rossignol
L’oiseleur juif et le rossignol.
“Un oiseleur capture un rossignol qui lui révèle, contre sa liberté, trois préceptes pour mener une vie meilleure : ne jamais vouloir atteindre ce qui ne peut être atteint, ne jamais regretter le passé, ne jamais ajouter foi à des paroles incroyables. L’oiseleur libère le rossignol qui, voulant vérifier si sa leçon a été comprise, lui déclare qu’il a en lui une perle plus grosse qu’un uf d’autruche. Aussitôt, l’oiseleur regrette ce qu’il a perdu et tente d’attraper à nouveau l’oiseau qui le réprimande en lui montrant qu’il regrette le passé, qu’il cherche à saisir ce qui est hors de sa portée et qu’il croit à l’incroyable, car le rossignol ne saurait receler une perle plus grosse que lui. La crédulité absurde de l’oiseleur est ensuite comparée à celle des tenants de l’idolâtrie.” (Billault Alain. Une source de Barlaam et Ioasaph: les Éthiopiques d’Héliodore, p. 435).
Dans cette iconographie, on représente un oiseleur juif avec un couteau dans sa main : il est prêt à ouvrir le rossignol en cherchant la grosse perle. On veut montrer que les juifs ont une grande cupidité et sont idolâtres. Dans la parabole originale, il ne s’agit pas des juifs mais de Barlaam et Josaphat.
Speculum Historiale.
BnF, NAF 15942 f.8r.
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